I. Liberté Liberty chéri
Lundi 24 mars 2025,
La maison Liberty London est mon amie.
Depuis mon enfance je l’aime, depuis La Petite Maison dans la prairie qui n’est pas vraiment anglaise mais je prends la liberté du raccourci, comme j’ai pris celle de mixer les plus classiques de leurs imprimés traditionnels, délicieusement bourgeois à mon audacieuse Panthère en twill de soie. J’ai des fidélités, ce mélange en fait partie.
Toujours, dans mes collections vous trouverez les classiques de la maison historique anglaise mêlés à ma Panthère Prestic.
Également, j’irai toujours vers des rayures fraîches et craquantes en popeline de coton mais aussi de l’uni : « crispy white shirt » comme le dit mon amie américaine Linda, l’iconique Linda Wright qui, il y a 30 ans, a cru en moi et m’a encouragée à montrer mes pièces à l’époque uniques et même l’a fait pour moi, introduisant ma marque qui n’en était pas du tout une dans les lieux les plus chics… Colette à Paris, le Club 55 à Saint-Tropez…
Ceci est un autre sujet à part entière, je vous en parle après, j’y reviens…
Il est donc ici question de rendre hommage à la maison Liberty que j’aime profondément, liée à l’imaginaire de l’enfance, Laura Ingalls et nos robes de petites filles d’honneurs ma cousine Mélanie et moi, robes de petites filles sages que je n’étais pas du tout, plutôt Sophie la cousine de Paul sortie droit de la bibliothèque rose et de l’œuvre de la Comtesse de Ségur…
Sortons-nous un jour des bibliothèques roses et vertes ?
Le Liberty est pour moi associé à cela mais aussi à cette époque Cacharel vu par Sarah Moon.
Aujourd’hui, l’œil de Théo Gosselin m’enchante tout autant et je revois dans le parfait visage de Mathéa encadré par le col relevé de sa chemise en popeline à fines rayures biaisée de soie Panthère, un pimpant clin d’œil envoyé très clairement à la bourgeoisie assumée des années 80.
Car tout est possible avec l’imprimé Liberty,
transversal, intergénérationnel, subversif.
Mes premières pièces le mixaient à du wax … Liberty twist Boubou !!!
Lors de cette collection, une pièce est sortie en double-page dans le ELLE français.
La maison Liberty avait été interpellée et voulait savoir qui était dernière ce nom inconnu, ce nom imprononçable.
C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de leur agent
Monsieur Laurent Lehmann, illustre représentant des belles maisons anglaises.
Cher Laurent, merci d’avoir partagé autour de notre passion commune,
les beaux tissus, les matières nobles, naturelles donc, luxueuses dans leurs essences mêmes,
tant d’enrichissantes discussions, tant de bons moments.
Respectueusement,
Laurence
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LIBERTÉ LIBERTY CHÉRI
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